Conseils aux orateurs

Pour garantir le succès de l’interprétation, les orateurs doivent être sensibles au fait que leur discours va être traduit.

L’AICE propose aux orateurs les conseils suivants :

Le fait de parler en public intimide, ce qui incite les orateurs à accélérer le rythme de leur discours en pensant, sans doute inconsciemment, que ce moment difficile passera plus vite.

 

De son côté, l’interprète doit reformuler le message (écouter, comprendre, traduire et parler), ce qui entraîne un léger décalage entre le discours original et sa traduction.

 

Souvenez-vous donc, si votre discours est traduit dans d’autres langues, qu’il convient de modérer légèrement votre débit ou de faire quelques courtes pauses. Le processus de communication multilingue y gagnera en efficacité.

 

Ce conseil est encore plus valable si vous pensez lire votre discours. Lorsque nous lisons à voix haute, notre débit s’accélère naturellement. Pour le public, il est plus difficile d’assimiler un texte écrit qu’un discours spontané en raison de la densité des idées et de leur formulation. Vous pouvez compenser les efforts supplémentaires demandés à ceux qui vous écoutent en ralentissant le rythme de votre exposé.

Les interprètes vous entendent grâce au micro, fixe ou sans fil, qui vous a été fourni. Pour qu’ils reçoivent bien votre voix, n’oubliez pas de parler face au micro.

Transmettez aux interprètes, le plus en avance possible, le plan de votre intervention ou votre discours, même si vous ne comptez pas le lire in extenso.

 

Les professionnels qui traduiront votre intervention pourront ainsi se familiariser avec la teneur de ces documents.

Si vous comptez projeter des diapositives pendant votre exposé, faites-les parvenir aux interprètes suffisamment à l’avance pour qu’ils puissent les préparer.

Si le volume du fichier ne permet pas de l’envoyer par courriel, choisissez une version au format .pdf ou un lien à une page FTP (File Transfer Protocol). L’éthique professionnelle des interprètes d’AICE garantit la confidentialité des documents qui leur sont transmis.

Si vous allez projeter un film vidéo parlé et souhaitez qu’il soit traduit simultanément, fournissez-en aux interprètes une copie ou une transcription avant le début de la séance.

 

Il peut s’avérer très utile que les interprètes le visionnent en avance et vous confirment s’il est possible de l’interpréter en simultanée. En tout état de cause, veillez à ce qu’il n’y ait pas d’obstacle visuel entre l’écran et les interprètes.

L’humour, toujours bien accueilli par le public, est très utilisé dans les allocutions.

 

Il sert à détendre l’ambiance et à piquer la curiosité de l’auditoire. Il convient cependant de l’utiliser à petites doses et à bon escient. Imaginez l’effet d’une plaisanterie qui tomberait à plat, non pas parce que vous n’ayez pas su la raconter mais parce qu’elle n’a pas été bien comprise.

De nombreuses histoires drôles ou plaisanteries sont teintées de références culturelles ou de jeux de mots qui, hors de leur contexte géographique ou linguistique, perdent tout leur sens. C’est la raison pour laquelle nous vous recommandons d’en parler en temps utile aux interprètes qui étudieront la possibilité de les traduire.

À la fin de votre intervention, il se peut qu’un débat s’engage et que des questions soient formulées dans une langue que vous ne comprenez pas. Pour recevoir l’interprétation simultanée en français n’oubliez pas de vous munir d’un récepteur avant de commencer votre intervention !

Il peut être très utile d’organiser une brève réunion d’information avec l’équipe d’interprètes avant le début de la session.

 

Profitez de cette rencontre pour expliquer les concepts et les mots clés que vous allez utiliser.

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